Frederic (Vital) Mees (1931-2020)
Né à Rummen (B) le 15 juillet 1931
Premiers vœux le 8 septembre 1950
Ordonné prêtre le 7 août 1955
Missionnaire en RD Congo (AFA) et en Belgique
Décédé à Sint-Pieters-Leeuw (B) le 27 novembre 2020 à l’âge de 89 ans.
Vital a grandi dans une grande famille chrétienne d’agriculteurs. Après le petit séminaire, Vital est entré dans la CICM. Il avait un esprit vif et une grande aptitude pour les sciences. Il a étudié la géographie à l’Université de Louvain. En 1960, il est parti en mission dans le diocèse de Kabinda. Il a commencé sa vie missionnaire comme enseignant au petit séminaire de Mbuji-Mayi. En 1968, il a succédé au père François Dufey à la direction du Collège Saint-Paul de Kabinda. En 1977, il est retourné à Mbuji-Mayi comme professeur de mathématiques et de sciences au Collège pédagogique fondé par notre confrère Raphaël Lambrecht pendant 20 ans. Pendant les weekends, il aidait dans les paroisses.
Vital était très pratique et attiré par tout ce qui concerne l’ingénierie et l’électronique. Il a ouvert, examiné et réparé d’innombrables radios, magnétophones, ordinateurs, matériels cinématographiques, etc. Son bureau ressemblait beaucoup plus à un atelier qu’à une chambre d’un prêtre-professeur. Par son talent et son enthousiasme inné pour aider, il a été d’une valeur incalculable à Kabinda, Mbuji-Mayi et en Belgique.
Quand je pense à Vital qui avait des dizaines de pinces, tournevis, pinces et divers matériels dans sa chambre, je me rappelle cette lettre de notre Fondateur qui demandait au maître de novices d’enseigner certains métiers aux novices. On disait que Vital était né avec un tournevis dans le ventre.
Mais Vital était bien plus qu’un homme techniquement doué. Il a toujours été un confrère très agréable et heureux qui, malgré une grande activité scientifique a toujours pris le temps pour les activités communautaires. Il était toujours disponible pour rendre différents services aux confrères.
Vital était très généreux et attentif. Il avait bien utilisé ses nombreux talents, comme l’homme qui avait reçu cinq talents dans la Bible. Qu’il reçoive maintenant son salaire chez le Père et Jésus le Seigneur. ■
par Frans Van Humbeeck