Lodewijk De Schutter
(1934-2022)
Né à Sint-Amands (Belgique) le 1er novembre 1934
Premiers vœux le 8 septembre 1956
Ordonné prêtre le 6 août 1961
Il a été missionnaire aux Philippines et en Belgique.
Décédé à Sint-Pieters-Leeuw (Belgique) le 19 décembre 2022, à l'âge de 88 ans.
Très jeune, Lodewijk eut la conviction qu’il était appelé à devenir missionnaire et décida d’entrer en CICM. Après sa formation, il fut nommé dans l’équipe d’animation du Centre Verbist à Kessel-Lo. Ses supérieurs connaissaient en effet ses talents et ses capacités.
Lodewijk savait raconter des histoires. Quand on lui rendait visite, on ne savait jamais quand on allait le quitter, car c’était un orateur inspiré et captivant. C’était l’époque où les écoles organisaient encore des retraites pour leurs élèves. Lors de celles-ci, il pouvait utiliser ses talents d’orateur. C’est ainsi qu’il avait découvert que l’on peut aussi être missionnaire dans son propre pays.
Lodewijk rêvait toujours d’aller aux Philippines et, en août 1965, il put réaliser son rêve. Il reçut plusieurs nominations dans ce pays de son rêve : professeur au séminaire, co-curé de la paroisse et animateur de retraites.
Lodewijk était nommé pour enseigner sur l’île de Negros dans le sud des Philippines. En effet, CICM avait décidé de commencer un travail missionnaire dans cette partie du pays avec l’intention de promouvoir la pastorale des vocations parmi les jeunes. Cependant, après quelques années, Lodewijk déménagea à Metro Manila, où il fit un excellent travail dans de grandes paroisses et écoles.
Lodewijk était transféré en Belgique où il fut nommé prédicateur des retraites pour trois ans.
De retour aux Philippines, Lodewijk fut nommé Directeur du nouveau centre CICM de Maryhill, Taytay, et y était resté jusqu’à son retour définitif en Belgique en 1996.
Après avoir passé trois ans à Zuun comme Économe et Conseiller, il a été nommé aumônier à Willebroek pendant 10 ans.
Peu à peu, sa santé se dégradant, Lodewijk était devenu moins actif et avait finalement pris sa retraite, d’abord à Schilde, puis à Zuun. Il a vécu ces paroles de Toon Hermans : « On ne meurt pas d’un seul coup, mais de temps en temps un peu… mais un jour alors, on est au bout de forces. »
Lodewijk, tu n’as pas attendu Noël pour accueillir le Seigneur, mais tu es allé à sa rencontre. Puisses-tu maintenant trouver la paix en Sa présence éternelle.
Luc Colla