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    Ceux qui nous ont quittés

    Jozef Koeken

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    Jozef Koeken smallJozef Koeken (1921-2020)

    Né à Zundert (Belgique) le 30 janvier 1921
    Premiers vœux le 1er novembre 1941
    Missionnaire en RD Congo (AFA) et en Belgique
    Décédé à Sint-Pieters-Leeuw (Belgique) le 21 novembre 2020 à l’âge de 99 ans.



     

    Frère Jozef (Jef) Koeken a vécu presque un siècle. Jef lui-même n’attachait pas beaucoup d’impor­tance à ce record de longévité. Il a grandi avec ses huit frères et sœurs à la ferme dans une famille chré­tienne et chaleureuse.

    L’histoire de vocation de Jef res­semble à celle d’André et Simon (Mt 4,18-22). Il a évolué principalement en compagnie de deux de ses frères : son frère jumeau Jaak, en vie, et un autre frère, Scheutiste, Theodoor Koeken (1918-2003.)

    Le premier départ de Jef pour la Province du Kasaï a eu lieu en 1947. Il y a accompli diverses tâches dans plusieurs postes de mission, princi­palement dans le cadre de projets de construction. En 1970, pour des raisons de santé, il était rentré défi­nitivement en Belgique et a habité dans la communauté de Schilde. Là, il a pu s'épanouir pleinement en exerçant toutes sortes de métiers, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la communauté : menuisier, éleveur de porcs, cordonnier, gestionnaire forestier, ouvrier routier, maraî­cher, approvisionnement de la communauté, entretien du verger, cueillette de fruits, etc. Dans le do­maine des loisirs, le frère Jef était un joueur de cartes féroce et aussi un blagueur.  Il examinait avant tout sa vie et tout son être dans la prière. Jusqu'au dernier moment de sa vie, on pouvait trouver Jef avec son chapelet à la main.

    Une nièce du frère Jef nous a écrit : « L’oncle était un homme fort et malgré sa surdité croissante et son âge avancé, il est resté un ra­conteur intéressant, doué d’un es­prit vif. »

    Le 19 novembre, Jef est rentré de l’hôpital. C’était pour toute la communauté, une libération, une joie, une assurance et « presque un retour à la maison ». La veille de sa mort, il s’est apaisé : acceptation, sérénité, réconciliation, paix, don de soi, prière, réconfort, sincérité, courage et rencontre. Le lendemain matin, dans le silence le plus pro­fond, il entendit une voix qui lui di­sait : « Viens, béni du Seigneur ». Que le Frère Jef repose maintenant dans la paix du Seigneur. ■ 


    par Karel Timmerman