Contact Us  |  

    Ceux qui nous ont quittés

    Louis (Guilielmus) Rymen

    Louis (Guilielmus) Rymen

    Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
     

    Louis (Guilielmus) Rymen (1934-2020)Frederic Vital Mees small

     

    Né à Lier (B) le 28 mai 1934
    Premiers vœux le 8 septembre 1954
    Ordonné prêtre le 7 août 1960
    Missionnaire au Congo (KIN), au Brésil et en Belgique
    Décédé à Zuun (B) le 11 mai 2020 à l’âge de 85 ans
     
     

    Louis a grandi dans une famille merveilleuse à Grobbendonk. Son frère plus jeune est devenu Carme et sa sœur est allée chez les sœurs de Vorselaar. Elle est maintenant missionnaire au Venezuela. Louis voulait devenir missionnaire et entra à Scheut.

    Après six ans de pastorale à Kinshasa, on lui a demandé d’étu­dier le journalisme à Lille. Il avait les talents nécessaires pour cela et avait écrit de nombreuses courtes histoires ou chroniques et cela est resté typique pour toute sa vie.

    Il a commencé comme journaliste pour la revue missionnaire « Wereldwijd ». Il l’a fait avec une vision : vivre et penser d’une façon ouverte au monde entier, ouvrir la mission à la vie concrète des gens, en particulier des pauvres. Cela n’a pas toujours été apprécié par de nombreux lecteurs habituels de la revue missionnaire et il y avait beaucoup de critiques de tous les côtés. Louis a connu toute cette évolution (et l’a en partie « provo­quée »). Mais il l’a fait avec une conviction et une motivation évangélique. Pendant trois ans, il a assuré les émissions religieuses de la BRT, où il a également té­moigné de la même vision renou­velée en plus du savoir-faire.

    Ce n’étaient pas que de belles pa­roles et de belles idées. Pendant 33 ans, il le réalisera au Brésil, dans les diocèses d’Itaguai et de Maraba, parmi son peuple, parmi les plus délaissés. Il y est arrivé en 1979. Ce n’était pas seulement pour prêcher, mais aussi pour sensibiliser les gens, les faire vivre et respirer.

    Pendant une certaine période, Louis a fait un travail très impres­sionnant, que l’on peut qualifier de « missions classiques dans les vil­lages ». Il aimait le faire parmi les gens simples et ordinaires. C’est certainement l’une des activités pastorales dans lesquelles Louis se sentait très bien et utile. Ce fut une période très enthousiaste dans sa vie missionnaire. Il s’est avéré être un prédicateur enthousiaste qui pouvait fasciner les gens.

    Dans la pastorale, il a toujours re­cherché l’adaptation, le renouvel­lement et l’amélioration, mais tou­jours ensemble avec son peuple. Soucieux de la formation des laïcs et de leur responsabilité dans l’Église et dans la communauté. Il a organisé de nombreux cours de formation. Il avait aussi beaucoup de talent pour cela. Il l’a fait d’une manière populaire, simple et à par­tir des événements de la vie quoti­dienne. Oui, Louis fut un prédica­teur et un éducateur apprécié.

    En tant que journaliste, il eut l’art d’écrire d’une façon fascinante. Nous le voyons dans une série d’histoires du monde animalier, d’histoires sur son village natal Grobbendonk et sur les années de guerre dans la Campine. Il fut également un bon photographe et aimait prendre des photos pour illustrer ses œuvres.

    En 1991, Louis est devenu Supé­rieur provincial des confrères du Brésil et a déménagé vers la maison provinciale de Nova Iguaçu. C’était peut-être la période la plus difficile pour Louis, mais il l’a fait avec beau­coup de zèle et de diligence. Louis était très heureux de rencontrer des confrères et socialiser autour d’un verre. Il a également joué un rôle important dans l’accompagnement des postulants avec qui il vivait dans la paroisse. Louis a également eu des moments difficiles dans sa vie, mais il n’a jamais été seul. Ensemble avec ses collègues et plusieurs de ses amis, il chercha une solution.

    En 2012, il est venu se reposer à Schilde et là, il a essayé de se rendre utile dans de nombreux domaines. Il a maintenant trouvé auprès du Seigneur le repos et la paix intérieure qu’il a recherchée si intensément ces dernières an­nées. Louis, merci pour ton beau témoignage de l’amour de Dieu pour les gens. ■


    par Cyriel Stulens